Entre 2001 et 2005, grâce à la mise en place des chantiers EYALA PENA (conçus par Barbara Bouley-Franchitti), nous avons répété, dormi, mangé, ri, bu et dansé avec les habitants du village.
Nous y avons proposé pour les professionnels camerounais, béninois et gabonais, des cycles de formations artistiques (écriture, scénographie, régie du spectacle, mise en scène).
Ainsi sont nées au village, les premières résidences d'artistes liées à l'art de la scène.
Avec une trentaine d’artistes africains, nous avons construit un théâtre à BONENDALE... Un théâtre ouvert sur l’homme et son environnement : LE THEATRE ITINERANT D'EYALA PENA.
En 2002, nous avons initié en partenariat avec les artistes plasticiens résidant au village (Joël Mpah Dooh, Louis Epée, Rigobert Tamwa, Isacar Yinkou, François Essindi...) des ateliers d’éveil artistique pour les enfants : Théâtre, arts plastiques, contes et musique.
En 2005, Maéva Grandamme y a également proposé un atelier d'initiation à la marionnette...
Et, lors d'une cérémonie artistique inoubliable, nous avons remis aux artistes de Bonendalé les clés du théâtre itinérant d’Eyala Pena.
Oui, nous tissons un lien artistique aussi puissant que mystérieux avec ce village.
Nous avons quitté, il y a quatre ans déjà, le village de BONENDALÈ pour ouvrir d’autres chantiers de créations de ce côté-ci de l’océan.
En novembre 2008, le prince Emmanuel Ndoumbé, fils du chef de BONENDALE, nous a demandé de développer le volet “international” du projet « SWEET HOLIDAYS 2009, MAWUMSE MA BWAM » que son association B.A.C (Bonendalé Arts et Culture) met en place cet été.